histoire du rock

Suite de l'histoire du rock; et d'abord une nouvelle chronique anecdotique, l'origine des noms de certains groupes pour briller en société.

N'oubliez pas que vous pouvez laisser des commentaires sur le blog ou y poser des questions, prochainement un article sur un grand guitariste, Chet Atkins.

AC/DC
Un membre du groupe vit AC/DC sur une machine à coudre et crut que cela avait quelque chose à voir avec l'énergie. Il avait raison, cela voulait dire « courant alternatif/courant continu » (Alternating Current/Direct Current). Le groupe n'avait pas réalisé que c'était aussi de l'argot pour bi-sexuels, ce qui leur causa quelques épisodes croustillants à leurs débuts. Une rumeur stupide prétend que c'est l'abréviation de « Anti Christ Devil's Children » soit en gros les enfants du diable.

Source Digital Dreamdoor Music page.

Rock Instrumental 1958-60

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    TM, ®, Copyright © 2005 Piero Scaruffi All rights reserved. trad, liens et commentaires Pilogue.

    Le rock instrumental abandonnait le son du rythm'n'blues centré sur le saxo, comme Red River Rock (1959) de Johnny Paris (Pocisk) and the Hurricanes, basé sur le standard country Red River Valley, et par les Champs de Chuck Rio avec Tequila (1958), et mettait l'accent sur la guitare.

  • Duane Eddy était le champion de l'instrumental à la guitare, avec Cannonball (1958), Ramrod (1958) http://www.youtube.com/watch?v=chtGLcFjYPM et Forty Miles Of Bad Road (1959), et la tendance se fit vers des thèmes plus atmosphériques comme Sleep Walk (1959), écrit et interprété par le duo New Yorkais Santo (Farina) à la guitare et Johnny (Farina) à la batterie, Walk Don't Run (1960), écrit par Johnny Smith et joué par les Ventures de Seattle http://www.youtube.com/watch?v=lJ11y7pYl-8 avec la mise en avant de la guitare tremolo, et (en Angleterre) Apache (1960), écrit par Jerry Lordan et joyé par les Shadows avec la guitare twangy de Hank Marvin (es Vipers) http://www.youtube.com/watch?v=GeO_wYuvgks . Même les percussions furent employées comme un instruments solistes, comme dans le cas de Teen Beat (1959) de Sandy Nelson http://www.youtube.com/watch?v=KypIMAydkLI (je conseille particulièrement le visionnage de ce clip aux messieurs...) et Preston Epps avec Bongo Rock (1959).

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    Au changement de décennie, un certain nombre d'événements préfigurèrent ce qui allait arriver. En 1959, deux teenagers californiens, Frank Zappa et Donald Van Vliet, enregistrent un disque ensemble. En 1961 Larry Barnes, le plus fameux impresario anglais, oraganise un show pour les Silver Beetles (premier nom des Beatles) à Liverpool, et l'année suivante le magazine « Mersey Beat » paraît, crée par Bill Harry et la même année Will You Love Me Tomorrow des Shirelles(écrit par King et Goffin) http://www.youtube.com/watch?v=v8JixX1FD14 donna naissance à une sorte d'harmonies vocales romantiques qui rendraient les Beatles riches et célèbres).

  • Un producteur anglais, Joe Meek, commença l'utilisation du studio d'enregistrement comme un instrument pour son space opéra I Hear a New World (1960), un genre d'extravagances orchestrales et parfois électroniques qui culminerait la pop musique de l'âge de l'espace d' Attilio Mineo,Man in Space with Sounds (1962). En 1961 Bob Dylan débarque à Greenwich Village. En 1961 Dick Dale utilise le terme « surfing » pour décrire l'instrumenta rock'n'roll Let's Go Trippin' http://www.youtube.com/watch?v=dYjtTvZVthI (images super 8 de LA en 58, super kitsch et jolies voitures...). En 1961 le bluesman anglais Alexis Korner forme les Blues Incorporated, qui verraient défiler un cating de jeunes musiciens tels Charlie Watts, John Surman, John Mc Laughlin,Mick Jagger, Brian Jones, Keith Richards, Eric Burdon, Jack Bruce, Ginger Baker, et engendra les groupes similaires de Cyril Davies, Graham Bond, Long John Baldry et John Mayall. En 1961 Pilogue voit le jour, ce qui passera relativement inaperçu à l'époque. En 1962 un guitariste de Seattle, Jimi Hendrix, commence à bosser comme session-man (musicien de studio). En 1962 Robert Wyatt et d'autres forment les Wild Flowers, le début de la dynastie de l'école de Canterbury. Testar (1962) l'instrumental des Tornados http://www.youtube.com/watch?v=wAQYxqBxJjQ (joli clip pour savoir qui aura la plus grosse...fusée bien sûr), construit par Meek et mené par l'orgue de Roger Lavern, devint le premier disque anglais à se retrouver au sommet des charts US. C'étaient des prémices.

  • Le producteur de Los Angelès Phil Spector inventa un style de production appelé « wall of sound »(mur du son), bien illustré par le He's a rebel http://www.youtube.com/watch?v=82qQxA2_zW4 (désolé le son n'est pas terrible)des Crystals (1962, un titre écrit par Gene Pitney chanté par Darlène « Love » Wright et sur lequel ne participe pas le groupe) et Da Doo Ron Ron (1963 Barry et Greenwich), par le Christmas de Darlène Love (1963, encore Barry et Greewich), peut-être la production la plus bruyante de Phil Spector,                                           par le Be my Baby des Ronettes (1963, encore Barry et Greenwich) http://www.youtube.com/watch?v=8-0upHlWfQ4 (qu'elles sont mignonnes et quelles magnifiques chorégraphies dans la deuxième partie, malgré le son pas terrible il y a bien une super pêche qui se dégage et de la bonne humeur) , par You've Lost That Lovin' Feeling des Righteous Brothers(1964, Mann et Weil), le sommet mélodramatique de l'époque, Leader of the pack des Shangri-La's(1964 encore Barry et Greenwich)http://www.youtube.com/watch?v=6FxSM88H-G4 (les jeunes filles de l école paroissiale de ste mère les grenouilles chantent leur amour pour le chef de bande des hells angels du coin; c'est en fait un titre très mélodramatique et plein de fantasmes adolescents mais ici détourné par un comique quelconque émule des subtils Michel Leeb, Patrick Sébastien ou Bigard, les pauvres interprètes sont donc obligées de passer pour des nouilles chantant des sottises, les deux seules nouilles étant le présentateur et le sérial comique), une des histoires les mieux écrites, et par River deep mountain high de Ike et Tina Turner (1966, encore un titre de Barry et Greewich). Spector était le Wagner de l'émotion adolescente et ( caché derrière cet attirail symphonique), de leur lubricité.