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15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 00:00

Je suis donc allé voir les Bell-Rays au Poste à Galène: concert bourré d'énergie, une chanteuse au charisme impressionnant, un bassiste bien allumé et la chair de poule sur certains titres.
par contre 50 mns(rappel compris) c'est court, trop court, voire même trop trop court.
J'ai contacté le Poste à Galène pour en savoir plus et ils m'ont fait la réponse suivante que je cite in extenso:


Bonjour,

je me rappelle avoir vu un concert de NAZZ NOMAD (THE DAMNED déguisé en groupe psyché rock) au début des 90s à Londres.
Ils ont joué 25 m, ont mis le feu à leur batterie et ont quitté la scène sans rien dire...
Je me rappelle m'être dit à ce moment. Putain , rock'n roll!!!
le concert de THE BELLRAYS fut court mais intense et c'est là l'essentiel.
Même si je l'avoue, on aimerait en voir quand c'est bon...
On ne ne peut pas forcer les groupes à faire plus long. Leur show était comme çà cette année, nous ne jugeons pas.
Ils sont libres d'offrir au public ce qu'ils veulent bien donner.
Merci.


C'est sympa à eux d'avoir pris la peine de répondre, mais j'ai quand même envoyé un mel au groupe pour avoir éventuellement leur réponse car j'ai bien vu la chanteuse râler par ce que son retour de scène était "fucked up" selon elle et peut-être ce problème technique a-t'il joué un rôle dans la durée du show.

Il est bien évident sinon que l'artiste est libre de jouer comme il l'entend mais donc libre aussi de voir son passage suivant boudé...

En ce qui me concerne ils auront une deuxième chance compte tenu des quelques moments de frissons rock'n'roll qu'ils m'ont procuré, mais j'irais seul, Mme Pilogue n'étant pas d'accord pour renouveler l'expérience.



Et maintenant, du cinéma, du vrai, avec une bande annonce extraordinaire pour le film Pocket Ninjas, un grand moment de n'importnawak. Tout en amerloque mais on arrive quand même à suivre...

link









La rock story évoque aujourd'hui l'émergence et le développement de la pop, l'influence des groupes anglais et les raison culturelles à l'origine des différences musicales entre le vieux continent et les USA.

Le déferlement 1964-1965
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      TM, ®, Copyright © 2005 Piero Scaruffi All rights reserved. Commentaires, liens et trad Pilogue

      L'idée des Beach Boys de marier le rythme du rock et les mélodies de la pop fut développée et achevée en Angleterre par les groupes de la dénomination

      « Mersey Sound ». Le plus fameux d'entre eux, les Beatles, devint l'objet de la seconde grande escroquerie du rock'n'roll (après Elvis). En 1963, la « Beatlemania » frappait l'Angleterre, et en 1964 elle déferlé à travers les USA. Ils devinrent encore plus célèbres que Presley, et vendirent des disques en quantités qu'on n'avait jamais imaginé avant eux.

      Presley avait prouvé qu'il y avait un marché pour le rock'n'roll aux States. D'innombrables imitateurs avaient également démontré qu'un marché similaire existait en Europe, mais ils avaient du modifier et retailler le son et les paroles. L'Angleterre avait une tradition d'importation de vieux bluesmen oubliés depuis les USA, et devint le centre de l'industrie phonographique européenne. Le rock européen était moins intéressé par les insinuations (sexuelles) des textes, plus par la danse, et fusionna par obligation avec une forte tradition pop. Le rock'n'roll européen, de l'Italie jusqu'à l'Angleterre, était beaucoup plus mélodique que l'original. En fait, aucun des plus fameux rockers, anglais, italiens ou français n'était un « véritable » rocker: ils étaient toujours des chanteurs pop.

    • Johnny Kid et les Pirates fut l'exception, en particulier avec Shakin' All Over (1960). www.youtube.com/watch?v=yndKF-6GPGQ .

      Une différence nette entre le rock'n'roll américain et anglais était l'origine relativement rurale (Midwest et états du sud) du rock américain, alors que l'anglais était fortement urbain et industriel depuis le début. Londres, en particulier, expérimentait une renaissance. Comme les autres capitales européennes, le « swinging London » était inondé d'argent et d'enthousiasme. Mais au contraire des autres capitales, Londres (et les autres villes industrielles anglaises) avait un vaste réservoir de jeunesse pauvre et aliènée, le prix à payer pour être la nation la plus industrialisée d'Europe.

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    • Une différence encore plus cruciale fut celle qui a vraiment changé la manière dont le rock'n'roll était perçu par le grand public: les anglais avaient un fort concept de groupe opposé à l'individu. Le rocker a été un phénomène typiquement américain: une transposition musicale du « solitaire », du marginal, du nomade qui est fréquemment célébré dans les films et romans américains. L'Angleterre avait une tradition musicale différente, qui était fondée sur l'orchestre: pour eux, ungroupe de jazz, blues ou rock était simplement un orchestre de petite taille. De plus, l'Angleterre avait un champ social différent: le « gang » prévalait sur le « héros ». Les noms des premiers groupes singeaient (souvent de manière ironique) les noms des gangs qui étaient à l'oeuvre sur leur territoire. Le rock US avait traduit la frustration individuelle en culte de la personnalité. Le rock anglais avait traduit la frustration collective en culte du groupe. La culture américaine, pariculièrement dans le Midwest et le Sud où était né le rock'n'roll, mettait l'accent sur l'identité, mais la culture anglaise, surtout dans les villes industrielles, mettait l'accent sur la perte de l'individualité au profit de l'insertion dans un groupe.

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