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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 00:00

Avant-dernier rappel pour la conférence à Vitrolles Vendredi 28 janvier à 18h30 à la médiathèque George Sand.

Pour ceux qui ont tout manqué, cette série de conférences démarre vendredi 11 février à Auriol à l'Espace Culturel à 18h30 avec une participation aux frais de trois euros.

Cette semaine, je vais vous parler d'un autre des films de la série The Blues produite par Martin Scorcese.

Aujourd'hui le film de Mike Figgis, Red White and Blues.


red-white-blues-21229977.jpeg

 

Ce film est une excellente présentation du British Blues Revival. Il décrit comment tout a commencé, a grandi, il y a des interviews et des prestations de grands artistes anglais comme Van Morrison, Stevie Winwood, Jeff Beck, Peter Green, Eric Clapton, John Mayall et Mick Fleetwood.

Il y a aussi des apparitions plutôt réussies de Tom Jones, que la plupart des fans de blues n'auraient pas imaginé avoir autant le  goût de cette musique.

 

Le réalisateur Mike Figgis situe le début de l'intérêt britannique pour le blues à la création de jazz bands traditionnels, ceux de Humphrey Littleton et Chris Barber, et à l'émergence du skiffle avec Lonnie Donegan et ses prestations avec Barber.

 

Voici donc Humphrey (décédé en 2008) à la trompette.

 

Et le Chris Barber Big Band avec un slideshow (diaporama) qui retrace l'histoire du groupe

Une autre influence majeure sur le British Blues fut celle de Big Bill Broonzy, qui s'était présenté comme un ''authentique'' bluesman du Mississippi, plutôt que comme le musicien sophistiqué et urbain de Chicago qu'il était en fait.

Et voici Big Bill version roots sur le porche de sa maison

Et maintenant on s'écoute un titre où Big Bill est à l'électrique, bien plus urbain que dans la vidéo précédente. Le bonhomme avait les deux casquettes.

D'autres Américains ont tourné en Angleterre comme John Lee Hooker, Muddy Waters et Jimmy Witherspoon. Eric Burdon, le chanteur des Animals, raconte son émoi en rencontrant Muddy Waters.
Une interview de Mick Fleetwood de Fleetwood Mac, un groupe de blues au départ, nous présente son expérience de travail au sein de groupes formés pour accompagner les musiciens en tournée comme John Lee Hooker. Un autre bluesman à tourner fut Sonny Boy Williamson qui se produisit et enregistra avec les Yardbirds.

Un petit clip avec de bien belles images

Figgis interviewe à peu près tous ceux qui furent impliqués dans la scène Blues et Rythm and Blues anglaise, y compris Chris Farlowe(un chanteur), qui se souvient d'avoir joué au Flamingo Jazz Club, qui proposait des boeufs tard la nuit, et des jam sessions le dimanche après-midi.

jazz-at-flamingo.jpg
 Farlowe  enregistra tout un tas de choses plus ou moins réussies. je vous propose d'écouter sa cover de I'll Play the blues for you d'Albert King.


Eric Clapton, Stevie Winwood et Albert Lee échangent quelques souvenirs sur leurs premières guitares, et évoquent leur enthousiasme à écouter puis à tourner avec les authentiques vedettes du blues Américain. BB King rend hommage aux artistes du British Blues, expliquant qui lui ont donné la possibilité de jouer dans beaucoup d'endroits qu'il n'aurait pu investir sans leur aide.

A la fin, il y a une jolie prestation de Lulu, que la plupart des Américains verraient comme une simple artiste de pop.
Bon sang mais qui est donc Lulu?
La réponse en images kitsch

Il semble qu'en Angleterre les frontières entre les styles musicaux ne soient pas aussi strictes qu'aux USA., de sorte que Tom Jones, le sex symbol de Las Vegas chante le blues une fois chez lui et adore çà.
Même certaines des plus grandes stars du rock british, comme les Beatles, les Rolling Stones et Stevie Winwood avaient une grande admiration pour le blues; comme le dit Winwood dans le film'' nous voulions montrer quelle merveilleuse musique c'était''.
Et tu y arrivais mon gars! La preuve

BB King a le dernier mot, remerciant les musiciens Anglais pour'' avoir ouvert des portes dont je ne pense pas qu'elles se seraient ouvertes toutes seules''.

Figgis raconte donc très bien le British Blues Revival.
Il faut noter que dans aucun des six autres films, tous au sujet de cette musique Américaine, ne figure d'entretien avec de grandes figures du rock Américain évoquant cette influence du blues sur leur travail.
On peut se demander si c'est parce que les réalisateurs n'ont pas pensé à le faire, ou parce que ces musiciens n'ont pas voulu pour cause de rémunération financière insuffisante. On aurait sûrement appris des choses avec des entretiens de musiciens inspirés par le blues comme Bob dylan, Jorma Kaukonen des Jefferson Airplane et de Hot Tuna, Steve Miller ou Stephen Stills.

On va se quitter avec une prestation live de Fleetwood Mac, période blues

Sources
Bien sûr le Dvd
The basics, Blues, Dick Weissman
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