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18 novembre 2008 2 18 /11 /novembre /2008 00:00

Hé, les blogueurs; Pilogue va se produire Jeudi 20 Novembre à 18h en showcase à Scotto Musique, Rue de Rome pour l'association ICM (Institut de Culture Musicale) link qui organise des cours à domicile avec mon aide. Tout seul avec ma guitare et quelques bandes son je vais donc m'efforcer d'avoir l'air compétent (en un seul mot) et de décider moults petits padawans à suivre un enseignement de guitariste jedi (ou vendredi d'ailleurs).

Bon, çà c'est fait alors maintenant...



Un extrait ahurissant de l'interview de John Mellencamp (un musicien que j'adore) dans le nouveau Xroads magazine à l'occasion de la sortie de son nouveau (et bon ) album à écouter sur Deezer link avant d'acheter pour se faire une idée, écoutez aussi les autres.

"Sur l'album, Mr Happy Go Lucky, il y avait cette chanson,"Key West Intermezzo". La chanson était douzième des charts aux States, ce qui était tout à fait honorable car le label n'avait pas poussé plus que cela.

Et je me souviens tout à fait de ma conversation avec le président du label. J'avais fait le voyage jusqu'à New-York depuis l'Indiana, pour voir où l'on mettait les pieds; l'album approchait le million d'exemplaires écoulés, on avait ce single douzième des charts, je leur disais qu'il fallait qu'on entre dans le Top 10, que cela boosterait les ventes, que cela serait meilleur pour l'album et la tournée qui allait suivre, etc; le président du label m'a alors dit:" John, si je dépense cet argent pour continuer à pousser le disque, il y a un grand risque qu'on perde notre marge et il n'y a rien de plus important que notre marge, parce que de cette marge découle mon propre bonus. Je t'aime bien, tu sais, mais je m'aime davantage!...". Franchement, que répondre à çà. Ce fut un déclic, je n'ai plus jamais discuté avec le moindre responsable de label après çà et je n'avais qu'un objectif: récupérer ma liberté, ce que j'ai fini par faire, au moment du best of, il y a trois ou quatre ans."

Après ce grand moment d'histoire de l'art qui n'est pas près de nous réconcilier avec les maisons de disques, un peu d'histoire du rock sur la folk music;

Du rififi au Paradis 1961-1964
Le revival folk
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      TM, ®, Copyright © 2003 Piero Scaruffi All rights reserved, trad, liens et commentaires Pilogue.

      L'évènement le plus significatif de la scène musicale aux USA au changement de décennie fut le revival folk. Lancé en 1958 par le Tom Dooley du Kingston Trio et célébré au premier Festival Folk de Newport en 1959, le revival folk introduisait la notion que la musique pouvait être plus qu'un divertissement.

    • En quelques années ses frontières allaient bien s'élargir.

    •  Joan Baez transforma la folk en style plus austère dans Joan Baez 2 (1961).

    • Bob Gibson fut un des premiers chanteurs folk qui devait contribuer à rénover l'art de la folk. Son meilleur album, At The Gate Of Horn (1961)link, un live avec Bob Camp, anticipe le style intimiste du folk-rock de plusieurs années.

    •  Ian 'Tyson) et Sylvia(Fricker) furent peut-être les plus habités, avec Four Strong Winds (1963) http://www.youtube.com/watch?v=9Wu72MQ46gY et You Were On My Mind (1964) http://www.youtube.com/watch?v=4TsZS3c-GEM (les mêmes quelques années plus tard, beaux comme un arriéré de royalties).

    •  La folk évolua rapidement vers quelque chose de plus profond et complexe, comme el démontrent les concept albums de Lee Hazlewood, Trouble Is A Lonesome Town (1963) et The N.S.V.I.P.'s (1965) qui rassemblent des histoires très noires de marginaux et de losers http://www.youtube.com/watch?v=5XvF2vZ_ozM .(c'est pas de la voix de castrat çà mon gars!)

      Woody Guthrie et Pete Seeger avaient inventé la symbiose entre la folk et la gauche, la contestation. Entre avril 1962 (sortie de Blowing In The Wind de Dylan) et 1965 (quand à peu près tout le monde chantait des protest-songs) cette invention devient la règle pour les chanteurs folk du pays tout entier. Ils devinrent la voix à la fois du mouvements pour les droits civiques et pour la paix. Une chanson devait être un petit manifeste politique, son titre un slogan, ses paroles un discours. L'épicentre du phénomène était Greenwich Village à New York. Le mouvement ainsi dénommé "Greenwich movement" aida les chanteurs folk à se convertir en chanteur/auteurs/compositeurs: avec une conscience politique ils écrivaient leurs propres paroles et musique, et mettaient l'accent sur l'histoire, pas sur la mélodie. Bob Dylan, Joan Baez,                                                                                                                                  

    •                                                                                             Phil Ochs ,                                                      le barde agit-prop de Ain't Marching Anymore (1965) http://www.youtube.com/watch?v=L5pgrKSwFJE et The Ringing For Revolution (1966), Tom Paxton, dont le premier album Ramblin' Boy (1965)link revenait au style de Woody Guthrie, et Buffy Saint-Marie, avec l'hymne pacifiste Universal Soldier (1964), participèrent à des marches et des « sit in » avec des milliers d'étudiants. Fidèles à leurs idéaux non-violents, ils ne prêchaient pas la résistance violente. Leurs chansons étaient rebelles d'une manière mélancolique et désolée. Le Greenwich Movement était également important car il donnait à la jeunesse une « voix », et cette voix était musicale. La musique devint l'outil d'évacuation de leur frustration politique pour les jeunes. C'était une musique différente, et une frustration différente, mais le point commun avec le rock'n'roll était évident. Ce n'était qu'une question de temps avant que l'individuel (le rock) et le social (protest song) ne trouvent un terrain d'entente.

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