Comment ska va?

Des news pour la Nuit du Blues d'avril 2009: Rob Hirons (Hofmann Family Blues Expérience) sera le batteur de la soirée et rejoint ainsi Pilogue(guit et chant), Stéphane Diamantakiou(basse et contrebasse) et Djamel Deblouze(harmo et chant).

Rob est un musicien,ce qui est rare pour un batteur (non, je rigole...), brillant et chaleureux. Il joue du blues depuis longtemps notemment avec Vincent Hofman et Little Jimi et tourne régulièrement avec Rona Hartner (actrice principale du film Gadjo Dilo de Tony Gatlif). Vous pouvez en savoir plus sur lui en allant sur son site link.

L'équipe Stéphane/Rob en section rythmique devrait faire des étincelles, je suis impatient d'entendre çà.

Pour Stéphane, bassiste officiel du blog tout va bien :il était là link avec sa petite (mais nerveuse) basse   il sera bientôt ici link avec  son gros engin et un de ses plus jolis costumes de scène, le mauve tendance fuschia. Vous pouvez aller aussi sur link pour en savoir plus sur Les biches de mer.

Bon, le spécial nuit du blues est terminé, voici la suite de la rock story

Ska

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    TM, ®, Copyright © 2003 Piero Scaruffi All rights reserved trad, commentaires et liens Pilogue.

    Theophilus Beckford enregistra le premier disque de « ska », Easy Snapping, en 1959 http://www.youtube.com/watch?v=XttgOA6Ftss , mais Prince Buster (Cecil Campbell), propriétaire du sound system "Voice of the People", fut celui qui, vers 1961, définit à jamais les grandes lignes du ska (lui et son guitariste Jah Jerry) http://www.youtube.com/watch?v=f6YLHRsieAg .

    My Boy Lollipop (1964) de Millie Small http://www.youtube.com/watch?v=ZCUcbRTB6Rs fut le premier tube international du ska.

  • Les leaders charismatiques du ska furent les Skatalites, un groupe de vétérans ex-jazzmen, menés par le saxophoniste Tommy Mc Cook et les virtuoses Don Drummond au trombone et Rolando Alphonso au sax ténor, qui n'existèrent officiellement qu'entre 1964 et 1965(Ball O' Fire, 1965 http://www.deezer.com/#music/album/120837 ; Phoenix City, 1966; l'instrumental Guns Of Navarone, 1967 http://www.deezer.com/#music/album/11762 ).

  •  Mais la star du ska était Desmond Dekker (Dacres), dont les 007 Shanty Town (1967) http://www.deezer.com/#music/album/226700 , Rudie Got Soul (1968) et Rude Boy Train (1968) alimentèrent la mythologie du dur à cuire et dont http://www.deezer.com/track/57016 lançà le plus rapide "poppa-top". Le ska était relativement serein et optimiste, la bande son naturelle pour cette époque de paix et de prospérité, un peu le parent de la musique du "swinging London".

    The Wailers, avec le jeune Bob Marley, Peter Tosh et Bunny Livingston, ralentirent le rythme dans Simmer Down (1963) http://www.deezer.com/#music/album/72542 .

  • La Jamaîque était devenue indépendante en 1962, mais les problèmes sociaux se sont multipliés. Au milieu des années soixante, le ska évolua en "rock steady", un style langoureux, nommé d'après le hit de Alton Ellis Rock Steady (1966), qui mettait l'accent sur des thèmes sociopolitiques, adoptait des instruments électriques, remplaçait les cuivres par des guitares, et mettait en avant la basse comme instrument leader (effaçant presque la batterie). En d'autres mots, le ska subissait l'influence de la soul. Le rock steady s'identifia avec la foule de jeunes délinquants (les « rude boys ») qui imitaient les « mods » anglais et les punks américains. Ses hymnes générationnels furent Judge Dread (1967) de Prince Buster, John Holt's The Tide Is High (1966)de John Holt par les Paragons http://www.deezer.com/track/1211405 , Rivers Of Babylon (1969) par les Melodians http://www.deezer.com/track/182041 . La musique passa derrière les harmonies vocales et permit la suprématie de groupes vocaux comme: Wailers, Paragons, Maytals, Pioneers, Melodians, Heptones, etc.